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Jongler est pour moi ce qui m’aide à me projeter dans le temps sans craindre la peine de l’existence...
Cette parole de Martin Palisse nous va droit au coeur, tant elle dit son engagement pour son art, le sens et sa force de vie. On ressort de son récit avec l’envie folle de se mettre en mouvement.
Comment vit-on quand pèse sur nous une sorte d’obsolescence programmée ? À quarante-deux ans, Martin Palisse, créateur circassien, témoigne pour la première fois de la maladie génétique dont il est atteint, la mucoviscidose, en la confrontant à sa discipline artistique, le jonglage. Dans un acte artistique rare et puissant, il raconte son rapport à la maladie. Depuis l’adolescence, le jonglage est son langage, celui qui lui permet d’étirer le temps. Ce temps qui lui est compté.
Dans un rapport de grande proximité avec les spectateurs, et dans une scénographie épurée en bi-frontale, Martin Palisse nous conte ce temps avec ses balles, avec son corps. Il invente cet espace de vie tout en finesse et délicatesse comme une célébration pour en faire un véritable poème.
LA PRESSE EN PARLE
La Terrasse : "Le jongleur remarquable qu’est devenu Martin Palisse impressionne, il offre un spectacle épuré, intense, millimétré, qui s’élève contre le fatalisme et le handicap."
L'oeil d'Olivier : "Aux Subs à Lyon, faute de pouvoir jouer devant du public, David Gauchard et Martin Palisse répètent inlassablement et peaufinent le spectacle né de leur collaboration, Time to tell. Reportage dans l’antre créatif d’un lieu d’expériences artistiques. "
Scene web : "Martin Palisse jongle comme il respire"
Distribution
conception, mise en scène et scénographie David Gauchard et Martin Palisse interprétation Martin Palisse création sonore Chloé Levoy création lumière Gautier Devoucoux régie son et lumière (en alternance) Laurine Chalon, Jean Gueudré presse Murielle Richard
Production / Coproduction
production Cie L’unijambiste production exécutive Le Sirque, Pôle National Cirque ; Nexon, Nouvelle Aquitaine soutien Les SUBS, Lieu vivant d’expériences artistiques, Lyon ; L’OARA, Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine
Crédits photos
Christophe Raynaud de Lage